23 déc. 2009

Presses Universitaires de Bordeaux : jp Seloudre, Les fonctions du regard touristique


Presses Universitaires de Bordeaux: "LA RECHERCHE > Droit > Collection université Montesquieu-Bordeaux IV > fiche ouvrage


(COLLECTIF)
Patrimoine et tourisme
2009, Broché, 16X24, 118 p
NOUVEAUTÉ

ISBN 978-2-86781-594-2 [Code cde 961] - 15.00 €
COMMANDERLa rencontre du tourisme et de la culture interroge tout autant sur le contenu du message à transmettre que sur la manière de le communiquer. Le Code mondial d’éthique du tourisme, approuvé par les plus hautes instances internationales, pose les principes fondamentaux que touristes et acteurs du tourisme se doivent désormais de respecter.
Les enseignants chercheurs en poste ou associés à l’I.U.T. proposent des analyses et des pistes de réflexion sur lesquelles les débats restent largement ouverts. La participation des deux universitaires étrangers, l’un belge, l’autre espagnol, rappellent que le tourisme déborde les frontières traditionnelles ; le tourisme doit désormais être abordé à l’échelle planétaire."

22 déc. 2009

AVATAR


Les jeux videos ont nourri plusieurs générations d'avatars... C'est dire que le film de J. Cameron, dont tout le monde parle, n'est a priori qu'un avatar d'Avatar... Rien de neuf docteur.
En fait, Avatar est d'abord un très bon film d'aventures. Ce qui n'est déjà pas si mal ! De péripétie en péripétie, on ne s'ennuie pas un instant. Histoire d'amour, gentils, méchants, violence jamais gratuite... scenario vraiment travaillé, tous les ingrédients sont là et la sauce prend. De 20h 45 à 23h 30 personne ne bouge !
C'est aussi un film nourri d'excellentes intentions ecologiques (istes ?). Les "humains" sont des sauvages et les "..." sont très "humains" !
En somme nonobstant l'innovation technologique du cinéma 3D (très efficace), on pourrait se demander en quoi réside la révolution cinématographique que J. Cameron pensait promouvoir.
Et bien il m'est apparu une réalité tout à fait nouvelle. Les extra-terrestres créés par J. Cameron sont beaucoup plus beaux, beaucoup plus intelligents, beaucoup plus désirables que les acteurs "humains" du film, à tel point qu'on est heureux in fine de voir tous ces hommes "crever" et de constater la désertion des meilleurs d'entre eux dans le camp des Na’vi (les habitants de Pandora)... ceux qui étaient d'abord des avatars finissent par devenir réalité...

6 déc. 2009

20 nov. 2009

Michel Onfray: «Albert Camus est un libertaire irrécupérable» - Entretien avec l'auteur de «l'Homme révolté»

Michel Onfray: «Albert Camus est un libertaire irrécupérable» - Entretien avec l'auteur de «l'Homme révolté»: "BibliObs.- Vous notez également qu'il n'a jamais prétendu proposer autre chose qu'une « pensée politique 'modeste' ». Mais n'est-ce pas précisément pour cette raison qu'il est aujourd'hui si largement plébiscité ? Si tant de monde se réclame de lui, jusqu'à Nicolas Sarkozy qui a salué son « non-conformisme », quel sens peut encore avoir ce terme ?

M. Onfray.- Nombre de gens parlent de Camus, en bien ou en mal, sans l'avoir lu. Ils se contentent de cartes postales... Quand Bush & Sarkozy le citent, on peut imaginer qu'ils obéissent à un cabinet de communicants... Mais pareillement pour Rocard... Lisons-le, on y trouvera un libertaire irrécupérable : la gauche et la droite en prenaient pour leur grade, il pensait par-delà ces catégories en visant la justice sociale incarnée et non l'idée de justice. Voilà pourquoi il peut tant plaire : il ne relève ni de la politique politicienne, ni de la politique spectacle, ni de la politique à papa (vieille droite contre vieille gauche), ni de la politique idéaliste (celle des Normaliens...), mais de la révolte aux côtés des opprimés, des exploités, des sans grades, des victimes de l'Histoire..."

Michel Onfray: «Albert Camus est un libertaire irrécupérable» - Sarkozy veut panthéoniser l'auteur de «l'Homme révolté»

Le grand n'importe quoi de la récupération à deux sous continue ! après Jaurès, après Hugo, voici Camus... Celui qui avait toujours su maîtriser les honneurs sera-t-il victime d'une pantalonnade présidentielle ?


Michel Onfray: «Albert Camus est un libertaire irrécupérable» - Sarkozy veut panthéoniser l'auteur de «l'Homme révolté»: "Sarkozy veut panthéoniser l'auteur de «l'Homme révolté»
Michel Onfray: «Albert Camus est un libertaire irrécupérable»
Par Michel Onfray (Philosophe)
Cela devait finir par arriver : Nicolas Sarkozy, pour qui « ce serait un symbole extraordinaire », pense très sérieusement à faire entrer Albert Camus au Panthéon. Comme Chirac y avait transféré la dépouille de Malraux. Alors, Sarkozy, Camus : même combat ? Ce n'est pas tout à fait l'avis de Michel Onfray qui, en répondant à nos questions il y a deux semaines, analysait la popularité de Camus, jusque chez George W. Bush et Nicolas Sarkozy précisément.
De son côté, Michel Onfray avait proposé dans « la Pensée de midi », un essai paru en 2007, une « archéologie de la gauche libertaire », en ré-inscrivant l'auteur de « l'Homme révolté » dans la filiation de Georges Palante et Jean Grenier."

club : À La Rochelle : découvrir chez Oscar Lounge & Wine Club un nouvel hédonisme contemporain - info conso Ubacto La Rochelle

club : À La Rochelle : découvrir chez Oscar Lounge & Wine Club un nouvel hédonisme contemporain - info conso Ubacto La Rochelle: "Une nouvelle approche de l'art de vin
Si la mascotte d'Oscar est un blaireau naturalisé (Français), la pièce maîtresse du décor, emblématqiue de l'esprit de la maison se trouve au bar où un étonnant 'garde-bouteilles' occupe un pan de mur. Ce meuble en bois, très belle pièce chinée chez un brocanteur provient d'un club de gentlemen? De l'île de Ré ! Chacun de ses casiers permet de ranger quelques bouteilles sous clés, l'une reste chez Oscar, l'autre qui sert de carte de membre pour le 'Wine Club' est conservé par son titulaire. Attention, il n'y aura pas de casier 'garde-boutetiles' pour tout le monde, n'attendez pas pour réserver le vôtre !"

club : À La Rochelle : découvrir chez Oscar Lounge & Wine Club un nouvel hédonisme contemporain - info conso Ubacto La Rochelle

club : À La Rochelle : découvrir chez Oscar Lounge & Wine Club un nouvel hédonisme contemporain - info conso Ubacto La Rochelle: "[ club ] À La Rochelle : découvrir chez Oscar Lounge & Wine Club un nouvel hédonisme contemporain

À l'angle de la rue du Cordouan, à deux pas du marché central de La Rochelle, la nouvelle équipe d'Oscar a imaginé pour l'ex-Casamance, ex-W.B.C une seconde vie. Dans cet établissement culte, café-concert tendance rock où de nombreux artistes ont fait leurs débuts, Oscar a partagé l'espace et créé deux, et même trois lieux aux ambiances différentes. À l'étage, la scène accueille toujours les soirées Dj et des concerts électro, rock, pop... Au bar et dans la nouvelle cave, Oscar Lounge & Wine Club propose une nouvelle expérience d'hédonisme contemporain. Imaginez une association subtile de traditions françaises et de chic britannique. Entre la piste de pétanque installée dans la cave et l'étonnant 'garde bouteilles' dans lequel les habitués, qui en auront la clé, pourront conserver leurs flacons, ajoutez un caractère bien affirmé, décalé et avant-gardiste ainsi que des after-work 'côté marché' ? Curieux ? Tant mieux ! (communiqué")

(...)

12 nov. 2009

la croisade continue !

Benoît XVI sur les lieux de baptême du futur Paul VI
Synthèse du discours du Saint-Père
Le 09 novembre 2009 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - Le Pape Benoît XVI s'est rendu à l'église paroissiale de Concesio, où fut baptisé le futur Paul VI. Rappelant l'importance du sacrement pour le chrétien, il a repris une phrase prononcée en 1956 par l'archevêque de Milan: "Dans ce monde, souvent des nuages nous empêchent de voir le ciel de Dieu. On a la tentation de croire que la foi est une entrave dont il faut se libérer, quelque chose de vieux et de dépassé, d'inutile, l'homme pensant que la vie socio-économique suffise à répondre aux aspirations humaines".Puis il a évoqué le passage des Confessions où saint Augustin écrit que notre cœur ne trouvera la paix qu'en reposant en Dieu. C'est seulement si l'on trouve la lumière qui lui donne sa signification que l'être humain peut être véritablement heureux. Cette lumière est la foi dans le Christ reçue au baptême et qui doit être sans cesse redécouverte afin de pouvoir la transmettre". Il ne faut pas oublier la grandeur du don reçu par le baptême, lorsque "le Christ est pour toujours uni à chacun de nous. Or, lui sommes-nous unis par des décisions en accord avec l'Evangile? Il n'est pas facile d'être chrétien. Il faut du courage et de la ténacité pour ne pas céder à l'esprit du monde, pour ne pas se laisser séduire par les attraits de l'hédonisme ou du consumisme , pour faire face aux incompréhensions qui peuvent porter jusqu'aux persécutions. Vivre le baptême signifie rester uni à l'Eglise, même lorsque son visage montre quelque ombre, quelque tache. C'est elle qui nous régénère à la vie divine et nous accompagne durant ce parcours terrestre. Aimons-la comme notre vraie mère. Servons-la fidèlement et, sans céder à l'individualisme ou au préjugé, aux rivalités et divisions, manifestons concrètement cet attachement au sein de nos communautés. Ainsi seulement nous serons de véritables disciples du Christ". Après cette visite, Benoît XVI a regagné l'aérodrome militaire pour regagner Rome, où il est arrivé à 20 h 15'.
l'heure de l'apéro !

1 nov. 2009

Live in a cellar

Prise camescope pour cette version d'anthologie et de fin de soirée de Susie Q ! Quelle présence ce Julian Bewskiey !

A noter que Susie Q est à l'origine une chanson de Dale Hawkins, chanteur et guitariste né en Louisiana-. Sa version date 1957 Elle est restée en tête des charts très longtemps. Quelques musiciens de peu de renom ont essayé d'interpréter Susie Q (autrement intitulé"Suzie Q", "Suzy Q" or "Suzi Q"), Creedence Clearwater Revival 1968 album. (liens vers WIKI...)

29 oct. 2009

Une étoile est née au firmament des guitaristes de blues

the Thrill is gone revisité (c'est le moins qu'on puisse dire) par three Badgers (avant qu'ils ne redeviennent quatre !)

LIVE in a cellar !

24 oct. 2009

4 ème rencontres patrimoniales de Périgueux

Les plaisirs du sybarite sont aussi intellectuels.

La prestation du professeur émérite Jean-Louis Martres, le vendredi 23 octobre 2009, sur le devoir d'oubli est à garder dans les mémoires ! Au delà de la problématique posée le discours a exploré, dans une perspective interculturelle enrichissante, des paradigmes qui structurent actuellement l'évolution de notre société occidentale.

Et notamment :


  1. l'étonnante parabole dessinée sur le système (mythe) démocratique, roue du bonheur, fondé sur l'alternance et la tension d'un désir qu'il contribue à maintenir toujours en éveil

  2. la mise en question des "modes" dans la mécanique de l'oubli

  3. En filigrane, à apprécier pour sa rareté, la dénonciation "hédoniste" perceptible d'une société qui évolue vers le puritanisme sous couvert de libéralisme

  4. enfin l'éloge de la liberté sous la forme du relativisme culturel et du devoir de mémoire opposé à la biologie du devoir d'oubli...

6 juin 2009

article deMichel Maffesoli qui mérite commentaires ! A vos plumes les plus acérées...

Un président postmoderne
La Tribune.fr - 06/05/2009 à 09:26 - 995 mots
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Si "le président de tous les Français" ne laisse personne indifférent, c'est parce qu'il s'identifie avec l'"esprit du temps". En symbiose avec l'ambiance postmoderne, il projette du ludique, du compassionnel et du métissage dans une société française qui peine à reconnaître les changements en cours. D'où l'acharnement des "gardiens du temple" de la modernité contre celui qui incarne cette "rupture", estime Michel Maffesoli, membre de l'Institut universitaire de France (dernier ouvrage paru : "Apocalypse", CNRS Editions, 2009).
Le concernant, même les fluctuations des sondages sont instructives. Leurs variations montrent bien qu'il ne laisse en rien indifférent. En fait, s'il est omniprésent dans les medias, c'est certainement parce que le "président de tous les Français" correspond en profondeur à "tous ces Français". Il est en phase avec "l'homme sans qualités", en "accordance", pour le meilleur et pour le pire, avec une réalité profonde. Celle de l'esprit du temps. Disons le tout net, Nicolas Sarkozy est postmoderne. Et c'est cela, justement, qui chagrine les divers observateurs sociaux. On pourrait même dire toute cette intelligentsia qui reste frénétiquement attachée à ces valeurs modernes dont on peine à reconnaître, en France, qu'elles sont en faillite.
Quelles sont donc ces "caractéristiques essentielles" qui, contre vents et marée, qu'il en soit ou non conscient, connectent Nicolas Sarkozy à l'ambiance postmoderne ? Je ne soulignerai que quelques "accroches" spécifiques déterminant la profonde symbiose entre le président et la vie de tous les jours.
D'abord, en ces supposés temps de "crise", il y a du ludique dans l'air. On ne sait pas de quoi sera fait demain, aussi faut-il jouir de ce qui se présente, ici et maintenant. Ce qui, bien sûr, est en écho avec un hédonisme latent, ambiental. Ce désir de jouissance est là, profond, et a envie de s'exprimer, ne serait-ce qu'en fonction des incertitudes de l'avenir. Et si le côté "bling-bling" de Nicolas Sarkozy, son appétence pour les yachts et autres luxes, disait en majeur ce que tout un chacun a envie de vivre en mineur ? Projection, rêve collectif, où l'on "participe" magiquement, mystiquement, aux bonheurs du chef.
Ce ludique n'est pas éloigné, non plus, de l'importance du "compassionnel". Une autre caractéristique à laquelle peu de chefs d'Etat peuvent échapper. La grande ambition moderne de la résolution de tous les problèmes sociaux ou économiques est quelque peu désuète. Le sentiment tragique de l'existence est là qui fait qu'il faut s'accorder, tant bien que mal, à ce qui est. Dès lors, à défaut de sauver, il faut compatir, panser les plaies, utiliser des mots qui sachent adoucir les maux. Dans une usine en difficulté, un port de pêche, sur les lieux des désastres naturels, sans oublier ceux où se déroulent les habituelles tragédies de la vie quotidienne.
"Omniprésence", a-t-on dit. En fait, conscience, ou plutôt pressentiment qu'il faut savoir vibrer avec la douleur et la déréliction humaines. Même les plus froids des politiques "sentent" bien qu'il faut mettre en œuvre une telle empathie caritative. Cela ne règle rien mais, je l'ai dit, notre espèce animale a besoin de ces mots pour ses maux. Nicolas Sarkozy sait, au-delà de la fonction de président, jouer ce rôle de "ompatisseur".
Ce jeu de la vibration, les sociologues parlent de "syntonie", n'est pas sans rapport avec une troisième caractéristique du temps. Celle du métissage. Ce président "d'origine étrangère", selon l'expression de certains, hume, là encore, l'air du temps. La République n'est plus une et indivisible, ainsi que cela fut dit au grand moment de la modernité laïque. La "Res publica" peut être une mosaïque de communautés spécifiques qui s'ajustent, tant bien que mal, les unes aux autres. L'ambiance du moment est à la tolérance, les pratiques juvéniles en font foi.
Ainsi que le signalait Nietzsche, "lieux où les races sont mêlées, sources de grandes cultures". Et un tel métissage nécessite que l'on sache prendre en compte la religiosité spécifique de chacune de ces communautés. Il n'y a là, dans cette vision prospective, rien de choquant, même si cela peut inquiéter les nostalgiques d'un républicanisme dépassé. Voilà encore une solide intuition dont, à terme, Nicolas Sarkozy sera crédité.
Bien évidemment, toutes ces particularités ne renvoient plus à l'individu. Des esprits pressés et peu informés croient voir dans la postmodernité le triomphe de l'individualisme. Il n'en est rien. C'était au contraire la marque des temps modernes. Du "bourgeoisisme" sous ses variantes socialistes et capitalistes. En fait, l'air du temps présent est aux "nous". Avec les nouvelles formes de générosité ou de solidarité que cela induit. C'est bien à ces "nous", à forte composante affectuelle, que fait appel le président Sarkozy. Ces communautés, redonnant force et vigueur au sentiment d'appartenance, il sait en user parce qu'il pressent bien que ce sont elles qui vont constituer la société complexe de demain.
L'ensemble de tout cela culmine dans un glissement d'importance qui est en train de s'opérer dans la postmodernité naissante : celui du contrat au pacte. Le contrat était d'essence purement rationnelle. Le pacte, au contraire, se caractérise par une forte charge émotionnelle. Le contrat social est censé s'établir sur la longue durée. Il repose sur un "plan" raisonné et prédictible. Il est essentiellement tourné vers le futur. Vers la recherche d'une société parfaite. Tout autre est le "pacte", dont les caractéristiques sont la mobilisation des émotions, avec l'aspect éphémère que cela ne manque pas d'induire. Et c'est bien ce dernier que met en œuvre Nicolas Sarkozy. Son pragmatisme, ses réponses immédiates aux problèmes qui se présentent en témoignent. Il y a du "situationnisme" dans l'air.
On pourrait continuer une litanie en ce sens. Qu'il en soit ou non conscient, le président Sarkozy est en phase avec l'évolution présente. D'ailleurs, il ne la crée pas, mais se contente d'en être le "haut-parleur". Dire tout haut ce qui est vécu à bas bruit. Ces manières peuvent offusquer. Mais s'il irrite, c'est bien parce qu'il met le doigt là où ça fait mal : des valeurs sociales en perdition, des valeurs sociétales en émergence. Ayant "inventé" la modernité, en particulier celle du contrat social, la France a bien du mal à reconnaître les changements de fond en cours.
D'où l'acharnement des gardiens du temple vis-à-vis de tout ce ou de tous ceux exprimant ces changements : s'ajuster, tant bien que mal, au monde tel qu'il est; ne plus faire fond sur ce qui "devrait être", voilà ce qui peut irriter. Mais on ne peut plus confondre l'"opinion publiée" et l'"opinion publique". Et cela, Nicolas Sarkozy l'a bien compris. A terme, voilà sa principale force.
Michel Maffesoli, membre de l'Institut universitaire de France

25 mars 2009

fracture religion/hédonisme, facture de la crise

Patriarche Cyrille


"Lors d'une réception donnée ensuite à l'évêché de Kaliningrad en présence du gouverneur Gueorgui Boos, le patriarche Cyrille a comparé la crise au Déluge biblique balayant les "injustices économiques" et le "sybaritisme".
"Nous avons toute une classe de sybarites et de fainéants qui s'amusent à jeter l'argent par les fenêtres, mais le Seigneur est là pour nous le faire comprendre", a-t-il souligné. "



Le Pape quant à lui dénonce en Afrique : "la tyrannie du matérialisme et de l'hédonisme" ...

5 mars 2009

critique du figaro magazine... Identité nationale vs hédonisme et individualisme... ouah !

ESSAI
De Paul François Paoli.
Autres Temps,
166p., 16€.

"Identité nationale : attribuée à un ministère, il y a deux ans, la formule a déclenché une polémique. Pourquoi n'y aurait-il pas une identité française ? La République ne serait-elle pas d'ici, et non d'ailleurs, et en tout cas pas de nulle part ? Paul François Paoli, essayiste et collaborateur du Figaro littéraire, analyse l'étrange crise de doute qui a saisi la France. Un pays nourri, jusqu'aux années d'après-guerre, d'un patriotisme puisé à la double source de la France chrétienne (Jeanne d'Arc) et de la France laïque (les Volontaires de l'an II), et qui, aujourd'hui, semble ne plus s'aimer. La transformation, à vrai dire, a moins été voulue par la population - encore que l'individualisme et l'hédonisme contemporains y soient pour quelque chose - qu'imposée par des élites qui ont choisi le credo universaliste des droits de l'homme comme fin mot de l'Histoire."

attitude basse...