14 avr. 2008

spéciale JMC qui se reconnaîtra ! Journées du Livre et du Vin de Saumur : palmarès hédoniste

Texte repris de TV5 monde
"SAUMUR, 13 avr 2008 (AFP) - 13/04/2008 14h39 - "Le degré suprême de la tendresse", livre d'Héléna Marienské (éditions d'Ormesson) a été récompensé par le prix Jean-Claude Brialy, premier du nom, décerné dimanche à l'occasion des Journées du Livre et du Vin de Saumur (Maine-et-Loire) dévolues à l'hédonisme à la française.
Les vins indiens et israéliens étaient les invités de ces 13e journées qui se déroulaient également à Angers avec la participation d'une centaine d'auteurs à la rencontre de 10.000 lecteurs, selon les organisateurs.
"Sexe, game book", encyclopédie de l'érotisme de Denyse Beaulieu parue chez Assouline, a été également primée ainsi que "Vie et mort de Marco Pantani" de Philippe Brunel (Grasset).
Le prix Guerlain est allé à l'ouvrage d'art "Le safran, l'or de vos plats" de Jean Thiercelin et Olivier Scola (éditions Viénot).
Très oecuménique, le prix des Vins de Saumur a récompensé "Le champagne dans l'art", livre de Jean-Marie Pinçon (Thallia éditions).
Françoise Dorin, Florian Zeller, Denis Tilliniac, Régine Deforges, Gonzague Saint-Bris, Vladimir Fedorovski, Philippe Grimbert, Eliette Abecassis, Nicolas de Rabaudy, les cinéastes Yves Boisset, Jean-Pierre Mocky et Guillaume Laurant étaient notamment présents.
L'écrivain Irène Frain a dévoilé un texte inédit en faveur de la défense du Tibet destiné à devenir une chanson.
Le Père Alain de la Morandais et le chef Jacques Le Divellec, auteurs de "A table avec Moïse, Jésus et Mahommet" (éditions Solar), ont participé à un café littéraire sur le thème de "l'ivresse pacificatrice dans les religions".
En présence des actrices Mylène Demongeot et Brigitte Fossey, un hommage a été rendu à Jean-Claude Brialy, pensionnaire des Journées du Livre et du Vin de Saumur depuis leur création. Le nom de l'acteur et homme de théâtre disparu en 2007, sera donné à une place de la ville. "

Le petit sybarite en Espagne (suite)

En termes sybaritique... une barite = un point, un bonus, un petit plaisir de plus... Et bien, ici on en gagne facilement. Dimanche midi, à Calpe (étape d'un jour sur la longue route andalouse) les restaurants du petit port étaient pleins. Ce qu'on ne voit jamais en France, régnait là une ambiance extraordinaire, de fête inopinée. On ne voit cela en France que dans certains cas de figure (repas de quartier, fêtes organisées). Rien de tel ici. Imaginez, 6 restaurants juxtaposés, de telle sorte qu'on ne sait plus où se situent les limites. Imaginez en terrasse, 200 mètres de tables sur 40 mètres. Toutes ces tables sont pratiquement occupées... Imaginez enfin des tablées de jeunes de vieux et d'entre deux âges, tous en train de parler, de crier, de chanter, de rire... Quel bruit, quel chahut mais aussi quel dépaysement social. Ici tous sur la même longueur d'onde célèbrent le dimanche et le dimanche, on mange, on rit, on crie, on jouit ! On postillonne des tonnes de pattes de crevettes, de gambas, de grains de riz jaune safran ou noir d'encre !!!!
Rien de contenu, de petit de discret... Rabelais en Espagne, cela existe.
Mais surtout quelle étonnante communion sociale !

13 avr. 2008

video sybaritouristique

Le goût de l'effort : publié par OUEST France

Évidemment, l’hédonisme est plaisant à court terme. Mais l’enfant doit aussi apprendre à gagner du plaisir à moyen et long terme. Et cela demande des efforts de patience, de constance…Cela permet à l’enfant d’acquérir le principe de réalité.

Sur ce texte à lire avec lequel on s'accorde... psychologiquement et non philosophiquement : deux ou trois remarques...
  • l'hedonisme est ici présenté de telle sorte qu'il semble l'apanage de l'enfance, pulsionnel et irrationnel : non... ce n'est ici que le goût naturel du plaisir...
  • l'hédonisme n'est pas plaisant à court terme. Courtes ou longues, les séquences de vie qui ont le plaisir pour finalité sont philosophiquement hédonistes.
  • L'opposition Eudémonisme/hédonisme de la philosophie classique ne serait-elle pas caduque ? "l’EUDÉMONISME est la doctrine philosophique qui dit que le bonheur est le but ultime et suprême de l’existence et que ce but ultime n’est accessible que grâce à la Vertu. Pour l’HÉDONISME, le bonheur est également le but ultime de l’existence, mais ce but n’est accessible que par le Plaisir."
  • Les travaux de Mihali Csikszentmihalyi sur le bohneur fusionnent ces deux dimensions. Par l'approche de l'expérience optimale (flow...) quête du bohneur, efforts/plaisir ne font plus qu'un.
Le goût de l'effort
vendredi 28 mars 2008
L’avis du spécialiste

Didier Pleux est docteur en psychologie du développement à Caen. Il est l’auteur de Peut mieux faire et De l’enfant roi à l’enfant tyran aux éditions Odile Jacob.
« Avant de parler de goût, je dirai que c’est le sens même de l’effort qu’il faut replacer au cœur du problème. Il est indispensable de comprendre que l’effort n’est pas inné chez l’enfant. Il est dans le plaisir immédiat et refuse naturellement la contrainte. C’est aux parents de donner ce sens, de leur montrer que tout résultat, toute satisfaction s’obtiennent par l’effort. C’est vrai que les dernières générations de parents ont été marquées par une exacerbation du plaisir de l’enfant largement véhiculée par la société de consommation. Tout est fait pour répondre vite et en nombre aux désirs des enfants. Beaucoup ont été aussi imprégnés des thèses de la psychologie classique prônant qu’avec beaucoup d’amour, de communication et peu d’interdits, l’enfant va grandir sereinement. Évidemment, l’hédonisme est plaisant à court terme. Mais l’enfant doit aussi apprendre à gagner du plaisir à moyen et long terme. Et cela demande des efforts de patience, de constance… Cela permet à l’enfant d’acquérir le principe de réalité. Cet apprentissage commence dès la petite enfance. Tout est question de mesure bien sûr mais, par exemple, un enfant ne doit pas être alimenté à la demande, il y a des heures pour cela. Quand il joue et dérange les jouets de sa chambre, il doit apprendre à les ranger avant de passer à autre chose. Plus tard, dans ses loisirs, ne pas céder facilement au jumping d’activités à savoir pendant six mois je fais du judo, puis pendant trois du théâtre et le restant de l’année de la danse… Ce refus du « tout, tout de suite » crée inévitablement des tensions entre parents et enfants : Les parents doivent accepter le conflit et, de temps en temps, de n’être pas très aimés par leurs enfants qui nous trouvent ringards, sévères, gênants dans leur existence. Quand l’enfant réalise que les choses contraignantes sont faites et bien faites, sa satisfaction est d’autant plus forte. » Recueilli par Valérie Parlan

Le petit Sybarite en Espagne

Le petit sybarite fréquente l'Espagne... et oui ! Mais c'est pour allier travail et plaisir... cours dans une université Espagnole et découverte.
Terrible contact avec un hôtel :
  • Le premier touriste rencontré dans l'hôtel est un formidable cafard de 7 cm de long, placide et paresseux comme savent l'être les touristes, et parfaitement à l'aise, bilingue par ailleurs, et gras à souhait...
  • le matin au moment de descendre prendre mon petit déjeuner, pas l'ombre d'un touriste. En revanche je trouve quelques reliefs déjà digérés déposés dans les escaliers.

Ah ! soyez curieux !