26 nov. 2010

économie du bonheur...

Sciences économiques et sciences cognitives : convergences institutionnelles, convergences intellectuelles ?
vendredi 26 novembre 2010
par Frédéric Lebaron
popularité : 0%

La dynamique des neurosciences dans l’étude des comportements relatifs à l’argent,
au gain, ou encore à la satisfaction, à l’addiction en matière de jeu ou de spéculation financière,
est à l’origine d’une rapide évolution de la situation intellectuelle et des rapports entre disciplines.
Dans ce contexte, le sociologue Frédéric Lebaron, directeur du Centre universitaire de recherches 
sur l’action publique et le politique - épistémologie et sciences sociales (CURAPP-ESS), se demande
 comment interpréter la convergence observée, et encouragée, entre neurosciences et économie.
(...)

Cerveau et économie : un bon client médiatique en voie de reconnaissance académique

A partir de 2006, des rapprochements institutionnels sont de plus en plus visibles entre les économistes et les chercheurs en sciences cognitives, notamment des logiciens spécialistes de la cognition, au sein de l’Institut des sciences de l’homme et de la société du CNRS (INSHS) et plus largement du CNRS. Ce rapprochement s’est traduit à un moment des discussions par l’apparition d’un « axe » de l’Institut centré sur la cognition, pourtant très minoritaire en nombre de laboratoires et de chercheurs en SHS. Il regroupait en particulier l’économie et les branches des sciences de la cognition qui restent dans l’orbite institutionnelle des SHS et ne relèvent pas déjà de la biologie. Il impliquait un secteur spécifique, une sorte d’avant-garde cognitiviste de la philosophie contemporaine, autour de l’Institut Jean Nicod. On trouve la trace de ce rapprochement dans la prose prospectiviste du « projet 2020 » du CNRS : la cognition et le cerveau sont à l’interface de la recherche en biologie et en sciences humaines et sociales, parfaitement positionnés entre les concepts et les innovations technologiques du futur.

De la neuroéconomie à l’économie du bonheur

Il faut enfin souligner les usages croissants de la psychologie cognitive et des neurosciences dans le contexte de montée en puissance des « nouveaux indicateurs de richesse » [3] et de transformation des politiques publiques, en partie liée à la crise économique et financière mondiale depuis 2007 ; cela correspond à ce que l’on appelle « l’économie du bonheur », qui vise à apporter des correctifs à l’hégémonie du PIB et surtout à intégrer la perception subjective de l’activité sociale dans l’évaluation des politiques publiques. Dans ce contexte, des références de plus en plus nombreuses renvoient aux fondements neurophysiologiques du « bonheur ». L’illustre un passage du rapport Stiglitz : « De nombreux travaux traitant de ces mesures subjectives arrivent à la conclusion qu’elles contribuent à prévoir les comportements (par exemple les travailleurs se disant les moins satisfaits de leur emploi sont plus enclins à démissionner) et qu’elles se vérifient pour d’autres informations (par exemple, les personnes qui se disent « heureuses » ont tendance à sourire plus souvent et à être classées dans la catégorie des gens heureux par leur entourage ; ces déclarations subjectives sont également corrélées avec les impulsions électriques mesurées dans le cerveau) » [4]. Le mouvement vers les neurosciences s’exprime ainsi de plus en plus sur le terrain des politiques publiques, avec des promoteurs enthousiastes qui y voient la source d’un renouveau radical. Comme le note Olivier Oullier à propos de Richard Thaler, « le plus en vue des économistes comportementaux » : « Aujourd’hui, les institutions publiques et privées internationales, dont la Maison-Blanche, font la queue pour bénéficier de ses services. Que l’économiste s’exprime à Davos ou plus récemment auprès des Conservateurs britanniques pour élaborer leur programme économique et social, R. Thaler et ses nudges revisitent les politiques publiques et font de plus en plus d’émules » [5]. 

23 nov. 2010

sur ces routes cathares...

Sur ces routes cathares au roc à fleur de routes
Menant toutes au ciel,

Sur les chemins brûlants des crêtes occitanes
Menant toutes au ciel,

Sous la serre bleue du ciel, l'aigle noir solitaire,
L’aigle de bure plane.

Sous la langue de chat du vent, la râpe sèche des flammes, Le thym frais flambe encore.
Il flambe des parfums hérétiques sur ces chemins avares qui conduisent là-haut au temple du soleil.

Le ciel d'eau grise, le ciel d'eau rare de fumée et d'encens,
Le ciel charrie l'histoire,
Les noires alluvions des bûchers cathares ...
 1980
Paysages, Texte et Prétexte, 1995

17 nov. 2010

Mon niveau de bonheur selon l'indice IRB : l'effet Barnum ?

Rapport d'analyse, questionnaire IRB
Voici le rapport d'analyse de l'IRB en fonction des réponses que vous avez donné. Cette analyse est basée
sur 24 critères qui sont autant reliés à des attitudes qu'à des comportements ou des caractéristiques. Le rapport vous présente la définition de ces critères ainsi que votre évaluation pour chacun d'eux.
En fonction des réponses que vous avez soumises, l'IRB évalue votre niveau de bonheur à :
100 sur 100
Accomplissement
L’accomplissement est un sentiment extrêmement puissant qui détermine, d’une certaine façon, le niveau de satisfaction à l’égard de la vie que l’on mène et des choses que l’on a réalisé jusqu’à maintenant. Il affecte directement l’estime et la réalisation de soi. Il va sans dire que ce facteur influence très fortement le niveau de bonheur des gens.
Dans votre évaluation, ce critère s’est avéré légèrement positif. Nous vous avons accordé + 0.7 point(s).
La santé
Second facteur d’influence du bonheur, la santé est souvent un préalable au bonheur, bien que ce dernier ne soit pas inaccessible si notre santé n’est pas parfaite. Quoi qu’il en soit, une bonne santé constitue, inconsciemment, l’objectif de toute une vie ainsi qu’une quête qui, souvent, ressemble à celle du bonheur. «Quand la santé va, tout va». On pourrait bien le croire tant les incidences d’une bonne santé et d’une forme physique adéquate se répercutent sur tous les autres facteurs.
Dans votre évaluation, ce critère s’est avéré assez positif. Nous vous avons accordé + 2.9 point(s).
Le travail
Le travail est l’un des plus importants facteurs d’influence du bonheur. On ne peut dissocier l’un de l’autre. Et cette notion de travail prend sa source à travers les tâches que l’on exécute, bien sûr, mais aussi dans les relations que l’on entretient avec ses collègues, dans la reconnaissance que l’on obtient de son employeur, de son niveau de responsabilisation et de la valorisation liée au fait d’apprendre et de découvrir.
Dans votre évaluation, ce critère s’est avéré assez positif. Nous vous avons accordé + 3.2 point(s).
La famille
Même si la taille des familles n’est plus ce qu’elle était et que son importance relative a légèrement diminué, il n’en demeure pas moins que la famille reste toujours la pierre angulaire de notre vie. Ainsi, le type de relations que nous entretenons avec les membres de notre famille influence directement le niveau de notre bonheur.
Dans votre évaluation, ce critère s’est avéré assez positif. Nous vous avons accordé + 2 point(s).
Les finances
« L’argent ne fait pas le bonheur »… mais il y contribue, c’est un fait. La préoccupation d’avoir suffisamment d’argent pour vivre et de bénéficier d’une certaine sécurité à ce chapitre influence le niveau de bonheur des gens… Ce qui ne veut pas dire que ceux qui en ont moins sont forcément défavorisés, car, ne l’oublions pas, nos besoins ne sont pas tous les mêmes. N’empêche, la corrélation entre le bonheur et notre situation financière ne se discute plus.
Dans votre évaluation, ce critère s’est avéré assez positif. Nous vous avons accordé + 2 point(s).
L'amour
L’amour, ce sentiment aussi précieux que capricieux, occupe une place de choix dans nos vies. À l’instar du travail, l’amour est un des plus importants facteurs d’influence du bonheur, mais l’amour, c’est d’abord et avant tout la relation que l’on entretient avec son (sa) conjoint(e). Et la qualité de cette relation influence nettement le niveau de bonheur des individus.
Dans votre évaluation, ce critère s’est avéré assez positif. Nous vous avons accordé + 1.6 point(s).
Liberté
Dans une société aussi réglementée que la nôtre, la notion de liberté apparaît paradoxale et subjective, mais qu’importe, le sentiment et l’impression de liberté que l’on éprouve dans notre vie, peu importe la définition qu’on lui donne, est en lien direct avec notre bonheur. L’un influence l’autre et vice versa. Ainsi, 92% considèrent que leur sentiment de liberté influence directement leur niveau de bonheur. Dans votre évaluation, ce critère s’est avéré assez positif. Nous vous avons accordé + 3.3 point(s).
La reconnaissance
Qu’elle se manifeste au travail, dans sa vie personnelle ou sociale, la reconnaissance est l’un des facteurs de base d’influence du bonheur. Le fait qu’elle contribue au bonheur de chacun ne fait aucun doute, car elle agit directement sur l’estime de soi et sur la perception que l’on a de nous-même. La reconnaissance prend sa force du fait qu’elle provient d’autrui. La corrélation entre reconnaissance et bonheur ne laisse aucun doute.
Dans votre évaluation, ce critère s’est avéré assez positif. Nous vous avons accordé + 2.9 point(s).
L'amitié
On dit souvent que l’amitié véritable est le plus puissant des sentiments parce qu’il est indéfectible et inconditionnel. L’amitié est au cœur de nos vies et constitue une sorte de rempart contre la solitude ainsi qu’une assurance contre les inévitables mauvais coups de la vie. Pas surprenant d’apprendre que la force de nos relations amicales influence grandement notre niveau de bonheur.
Dans votre évaluation, ce critère s’est avéré assez positif. Nous vous avons accordé + 2.2 point(s).
La sérénité
Vivre en paix avec soi-même, avec les décisions passées comme celles qui sont à venir. Il y en a qui s’interrogent, qui doutent sans cesse, se remettent en question, se culpabilisent pour tout et pour rien alors que d’autres, au contraire, ne se posent jamais de questions, ne se remettent jamais en doute et font preuve d’une assurance tranquille qui frôle parfois l’insouciance. Ces derniers semblent avoir raison si l’on se fie aux nombreux résultats, car cette forme de détachement à l’égard de différentes choses de la vie favorise fortement le niveau de bonheur des gens. Savoir «lâcher prise». On l’entend et on le dit souvent, mais le fait-on vraiment ?
Dans votre évaluation, ce critère s’est avéré légèrement négatif. Nous vous avons soustrait - 1 point(s).
Amélioration dans la dernière année
Le bonheur varie, fluctue et évolue au fil de notre vie et des événements qui la marquent. La quête du bonheur n’est donc pas une ligne droite, mais une courbe avec des hauts et des bas. Ceux-ci sont ou très courts, ou plus longs, mais rarement stables ou ancrés dans l’immobilisme. L’amélioration ou la détérioration du niveau de bonheur d’une personne dans la dernière année n’est pas une garantie qu’il en sera de même pour la prochaine année, d’où l’importance d’apprécier cette amélioration et de ne pas désespérer lorsqu’il y a détérioration.
Dans votre évaluation, ce critère s’est avéré assez positif. Nous vous avons accordé + 2.6 point(s).
Optimisme
 Le verre est-il toujours à moitié plein ou à moitié vide? L’optimisme, c’est aussi la confiance en général, ou une attitude qui se veut résolument positive et qui tranche par rapport aux personnes qui sont davantage fatalistes, négatives ou méfiantes. L’optimisme est une caractéristiques qui influencent fortement le niveau de bonheur des gens. La corrélation entre les deux est sans équivoque.
Dans votre évaluation, ce critère s’est avéré légèrement négatif. Nous vous avons soustrait - 0.8 point(s).
La spiritualité
Ce critère s’avère plus que favorable au bonheur, mais peu populaire pour l’ensemble de la population. Enfait, la spiritualité est l’enfant pauvre des critères d’influence du bonheur, pourtant… Le rythme accéléré de la vie quotidienne nous laisse bien peu de temps pour approfondir notre spiritualité, car celle-ci demande du temps, chose rarissime en ces temps modernes. Dommage, car on y gagnerait tous en accordant une plus grande place à l’aspect spirituel de notre vie. Prendre un recul, favoriser une introspection minimale, demeurer fidèle à nos valeurs, accepter et assumer notre rôle de mortel et développer sa foi sont tous, à quelque part, des éléments qui favorisent une spiritualité essentielle.
Dans votre évaluation, ce critère s’est avéré assez négatif. Nous vous avons soustrait - 1.9 point(s).
Moment présent
Le moment présent ou la facilité avec laquelle on accepte la réalité d’aujourd’hui et on compose avec ce que chaque jour nous réserve, avec ses bons et ses moins bons aspects s’avère, pour ce qui est du bonheur, une bien meilleure attitude que la nostalgie, alors que l’attrait du passé et la certitude que tout était mieux avant qu’aujourd’hui agit dans le sens contraire. On ne peut rien changer au passé, mais on peut décider de quoi sera fait aujourd’hui et demain. Dans votre évaluation, ce critère s’est avéré assez positif. Nous vous avons accordé + 2.2 point(s).
Capacité d'adaptation
La société moderne, on le sait, n’est pas toujours propice au bonheur, mais les gens qui acceptent ces réalités et s’adaptent à ce qu’elle nous offre et aux défis qu’elle propose affichent une propension au bonheur nettement plus élevée que ceux qui n’ont pas cette capacité d’adaptation ou qui éprouvent certaines difficultés à composer avec cette société. On le dit souvent, la plus grande force de l’être humain est sa faculté d’adaptation. Manifestement, celle-ci varie d’un individu à l’autre.
Dans votre évaluation, ce critère s’est avéré assez positif. Nous vous avons accordé + 2.3 point(s).
L'altruisme
L’altruisme, c’est une prédisposition à s’intéresser aux autres et à démontrer de l’empathie. Il s’agit d’une forme de générosité du cœur et du don le plus important que l’on puisse faire, le don de soi. Cette qualité n’est pas sans influer positivement sur le bonheur des personnes qui en font preuve en le démontrant dans la vie de tous les jours.
Dans votre évaluation, ce critère s’est avéré assez négatif. Nous vous avons soustrait - 2.3 point(s).
L'environnement
L’environnement est désormais une préoccupation majeure, puisque les répercussions de sa dégradation affecteront directement nos conditions de vie et celles de nos enfants. L’environnement constitue maintenant notre héritage ou notre legs collectif en tant qu’être humain. Cette cause est devenue une course contre la montre, et le fait d’y être sensible, de s’en préoccuper et de tenter, à sa mesure, de contribuer à son amélioration influence positivement le niveau de bonheur des personnes. La corrélation entre bonheur et sensibilité environnementale ne laisse aucun doute.
Dans votre évaluation, ce critère s’est avéré légèrement négatif. Nous vous avons soustrait - 0.7 point(s).
La connaissance
Non pas celle avec un grand C, mais plutôt la connaissance de tous les jours relativement à ce qui se passe dans la société, l’intérêt d’être « au courant » et de s’informer sur ce qui nous touche de près ou de loin. La connaissance, c’est aussi la volonté d’être bien ancré dans le quotidien de nos vies et d’être en mesure d’en comprendre les tenants et les aboutissants. Cette attitude transparaît sur le bonheur des individus.
Dans votre évaluation, ce critère s’est avéré assez positif. Nous vous avons accordé + 0.4 point(s).
Le profil sociodémographique
Vous n’y pouvez rien, ou presque… Votre âge, votre sexe, votre statut, votre niveau de scolarité, vos revenus, la taille de la famille dont vous venez, etc., sont tous des critères qui, les uns additionnés aux autres, nous donnent des indications qui peuvent influencer tantôt positivement, tantôt négativement votre niveau de bonheur. Ainsi va la vie.
Dans votre évaluation, ce critère s’est avéré légèrement négatif. Nous vous avons soustrait - 0.5 point(s).
L'ouverture
Ouverture de l’esprit, bien entendu. Le fait de démontrer de l’ouverture envers ce qui nous touche et nouségalement une volonté de comprendre avant de juger et de se refermer. Comme le dit Arianne Moffat dans une de ses chansons, «l’ouverture de l’esprit n’est pas une fracture du crâne». Dans votre évaluation, ce critère s’est avéré assez positif. Nous vous avons accordé + 1.1 point(s).
L'intégrité
On aurait pu également parler de franchise ou, dans un certain sens, d’honnêteté, mais quoi qu’il en soit, plus on est intègre, plus cela influe positivement sur le niveau de bonheur des gens. Pas surprenant que la malhonnêteté soit considérée comme le pire défaut que quelqu’un puisse avoir. Comme quoi l’honnêteté finit toujours pas payer.
Dans votre évaluation, ce critère s’est avéré assez positif. Nous vous avons accordé + 1.4 point(s).
Conscientisation sociale
Dans son sens le plus large. Qu’il s’agisse de préoccupations sociales ou humaines à l’échelle locale, nationale ou internationale, le niveau de préoccupation des individus influence leurs attitudes, leurs perceptions, leur vision des choses et, forcément, leur état ou niveau de bonheur. S’il est bon d’être conscientisé, il n’est pas souhaitable, en termes de bonheur, de l’être trop ou encore de ne pas l’être suffisamment. À cet égard, le juste milieu s’avère davantage profitable et il ne sert à rien d’accorder trop d’importance à des choses que l’on ne peut changer. Dans votre évaluation, ce critère s’est avéré légèrement positif. Nous vous avons accordé + 0.2 point(s).
Solidarité
La solidarité est cette propension à voir les choses d’un point de vue davantage collectif plutôt qu’individuel. Pour les personnes solidaires, les intérêts de l’ensemble d’une collectivité passent souvent avant les leurs. Cette attitude influence positivement le bonheur des gens.
Dans votre évaluation, ce critère s’est avéré assez positif. Nous vous avons accordé + 0.8 point(s).
Le jugement
Le gros bon sens. Au fil des recherches, nous avons réalisé que les gens qui donnent des réponses complètement à contre-courant de la majorité (et du gros bon sens) ont presque toujours un déficit de bonheur. Leur manque de jugement ou leur vision hors normes ne les sert pas bien en termes de bonheur.
Dans votre évaluation, ce critère s’est avéré assez positif. Nous vous avons accordé + 0.2 point(s).

12 nov. 2010

Interview de M. Onfray : annonce de conférences sur Camus et l'hédonisme...


Fondateur de l’université d’éducation populaire de Caen, vous vous intéressez à l’œuvre de Camus. Est-elle rendue accessible ?
Non, Camus n’est pas forcément bien décrypté. On ne l’étudie pas en philosophie dans les classes au lycée. J’aimerais consacrer un cycle de conférences sur l’hédonisme chez Camus. À ce titre, j’ai trouvé des passages intéressants dans son roman « Noces », mais je n’ai pour l’instant pas assez de matière pour enseigner ce sujet.
Albert Camus a été critiqué de manière virulente à son époque pour ses prises de positions. Vous sentez-vous proche de cet homme ?
On a toujours un minimum de sympathie pour les Hommes que l’on étudie. Lui était un Méditerranéen dans l’âme, aimait sa nature, c’était un hédoniste. Alors, forcément, je m’en sens un peu proche.
le journal de la Saône et Loire