Quand le figaro évoque la figure du sybarite, c'est dans un café qu'il le représente... "Le consul général d'Irlande sur la Côte d'Azur est un Français amateur de littérature, de belles voitures et d'alcools forts. Portrait d'un sybarite. " (...) Ainsi, lorsque l'on rencontre Pierre Joannon, même dans une brasserie bien française du boulevard Haussmann, c'est toute l'Irlande que l'on rencontre, à l'instar de ce qu'écrivait Morand : «Cette fille est entrée, toute l'Espagne est entrée.» Les chants gaëls, les rivages taillés à la serpe, les tourbières, saint Patrick, O'Connell, Thomas Davis, Parnell ou Collins, autant d'images, autant de figures emblématiques que l'historien Pierre Joannon porte avec lui, depuis quarante ans». Cet «inlassable de curiosités», aux dires de Michel Déon, pourrait en parler jusqu'à plus soif. S'il n'était amateur de vins ou d'alcools forts – Lynch, Talbot, Kirwan, Hennessy, Delamain, sans aucun chauvinisme... – et de whiskys «très tourbés».
http://www.lefigaro.fr/litteraire/20060413.LIT000000216_un_diplomate_a_l_heure_de_la_sieste.html
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1 commentaire:
Le sybarite, c'est celui qui a vu le diable dans les yeux et qui lui a dit : "Va dans le rétro, Satanas"...
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