13 juin 2007

Le retour des stoïques ! Pour tisser un lien entre Benoît et Marilyse...

Où l'on croit comprendre dans cet article canadien que :
1) si l'hédonisme est la recherche du plaisir
2) et que le mariage constitue "un pied de nez à l'hédonisme indécent"
3) le mariage ne doit pas être une partie de plaisir

Où l'on fait le lien avec le dernier discours de Benoît...
Où Socrate est en définitive socratisé par Epicure...
Où l'on prétend que certain hédonisme n'est pas individualisme

"Le Messager Lachine Dorval, Arrondissements Lachine / Dorval / Ville Saint-Pierre
S’engager socialement ET personnellement par Marilyse Hamelin
Article mis en ligne le 13 juin 2007 à 14:02
S’engager socialement ET personnellement
À l’ère de l’individualisme galopant, certaines statistiques, insignifiantes en apparence, jettent un peu de baume sur l’idée que je me fais de l’avenir de notre société.Mise en garde nécessaire préalable à la lecture de cette chronique: soulignons à gros traits rouges que, loin d’être réactionnaire, je suis une femme de ma génération, plutôt à gauche, ouverte d'esprit, qui a toujours pris position pour le bien commun avant celui de l’individu.Si je prends ces précautions, c'est que dès que l’on aborde les thèmes du mariage, de la famille et des enfants, on passe toujours un peu pour réactionnaire…Il n'empêche, je le dis, persiste et signe, l’augmentation, bien que petite, mais constante, du nombre des naissances au Québec me réjouit grandement.Et, bien que dans une moindre mesure, l'annonce de l'augmentation de la fréquence des mariages me réjouit également, non pas par le sacrement qu’il représente, ils sont d’ailleurs de moins en moins religieux, ou par l’autorité morale qu’ils confèrent aux couples qui font le saut, mais bien juste comme un signe que l’engagement amoureux a encore un peu la cote.Si l’on est engagé socialement, que l'on s’implique dans sa communauté, alors pourquoi diable ne voudrait-on pas s’engager dans sa vie privée?L’attachement, l’expérience la plus douce de l'existence, se traduit parfois par les soins que l'on prodigue à une plante, à un animal de compagnie, ou bien parfois, avec un peu de chance, on finit par s’attacher à un autre être humain avec lequel on entre en relation, peu importe le genre de relation d’ailleurs. Au fond, quoi de mieux que de se bâtir une vie à deux, de partager ses bons et ses mauvais coups? Quoi de mieux que de passer au travers des débâcles pour au final se connaître chacun un peu plus soi-même, apprentissage que Socrate n’aurait pas renié…Et enfin, expérience suprême de l'attachement, de l'amour inconditionnel: devenir parent, sorte d'abnégation la plus totale, don de soi ultime, est un acte qui redevient, on le voit, l’expérience qui donne un sens à la vie, qui est celui de la transmission des valeurs qui nous sont chères, dans l'espoir que nos enfants prennent à leur tour le bâton de pèlerin pour bâtir quotidiennement un monde meilleur.Pied de nez à l’individualisme nihiliste, à l'hédonisme indécent, parfois, les valeurs les plus simples sont le gage de bonheur le plus sûr."

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