14 avr. 2008

Le petit sybarite en Espagne (suite)

En termes sybaritique... une barite = un point, un bonus, un petit plaisir de plus... Et bien, ici on en gagne facilement. Dimanche midi, à Calpe (étape d'un jour sur la longue route andalouse) les restaurants du petit port étaient pleins. Ce qu'on ne voit jamais en France, régnait là une ambiance extraordinaire, de fête inopinée. On ne voit cela en France que dans certains cas de figure (repas de quartier, fêtes organisées). Rien de tel ici. Imaginez, 6 restaurants juxtaposés, de telle sorte qu'on ne sait plus où se situent les limites. Imaginez en terrasse, 200 mètres de tables sur 40 mètres. Toutes ces tables sont pratiquement occupées... Imaginez enfin des tablées de jeunes de vieux et d'entre deux âges, tous en train de parler, de crier, de chanter, de rire... Quel bruit, quel chahut mais aussi quel dépaysement social. Ici tous sur la même longueur d'onde célèbrent le dimanche et le dimanche, on mange, on rit, on crie, on jouit ! On postillonne des tonnes de pattes de crevettes, de gambas, de grains de riz jaune safran ou noir d'encre !!!!
Rien de contenu, de petit de discret... Rabelais en Espagne, cela existe.
Mais surtout quelle étonnante communion sociale !

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Ce petit descriptif de haie de ventres, de bouches, de rires,... mériterait bien que l'on octroie à son auteur une "barite" d'honneur ! Car le sybarite est un "capteur d'ambiance", il écoute, voit, ressent... tout ce qui constitue les ingrédients de l'atmosphère.
Montagne bleue